Presse
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Art Rock 15/05/2016
- Le 29/07/2016
- Dans Divers vidéo
Compte Rendu de Concert.:.
Art Rock journée 3 - partie 1
1ère partie :
Le : 15-05-2016
Lieu : Saint-Brieuc
compte rendu proposé par Fabien et publié le 29-07-2016
Dernière ligne droite. Le festival Art Rock est déjà bien avancé et il y a encore une journée pleine de concerts aguichants à regarder et à vivre. Et la foule est déjà bien compacte et toujours en pleine forme quand Rover monte sur la Grande Scène. A la limite c'est peut-être aussi bien que ce soit lui qui commence la journée. Celui-ci fait monter progressivement la pression en prenant le public dans le bon sens du poil. Arrivant timidement, il prend de plus en plus ses aises pour se montrer démonstratif et plein de hargne. Il faut dire que le bonhomme à du tempérament et qu'il l'a largement prouvé par le passé. Avec deux albums au compteur, il n'a déjà plus grand chose à prouver mais ce n'est pas pour autant que Rover s'installe dans la routine. Son set est, assez sobre mais il ne manque pas d'intérêt et de vigueur. Si on a su apprécier ses disques on appréciera d'autant plus son concert. Il agit presque comme un vieux routier sachant ce qu'il faut faire au bon moment mais tout en laissant une part à l'instinct. De fait, Rover est loin d'être con et c'est plutôt rassurant.
http://www.liabilitywebzine.com/?ac=non&contenu=viewconcert&id=364 -
Solidays 2012
- Le 29/07/2016
- Dans Divers vidéo
La session du samedi commence donc à 18h sous le Domino, pour des retrouvailles avec un de mes coups de cœur français du moment, l’iconoclaste et globe-trotter ROVER, qui prouve avec brio que l’on peut conjuguer physique de rugbyman (deuxième ligne) et voix atmosphérique.
Encore une découverte des Francofolies de l’année dernière, au cours desquelles il avait joué deux morceaux seul avec sa guitare sur la grande scène pendant la balance entre Yodelice et The Dø, puis enflammé la petite salle de la Coursive en compagnie des June & Lula. Mais Rover en concert, c’est surtout la Maroquinerie qu’il avait entièrement rempli de fans convaincus lors du lancement de sa première tournée solo, et auxquels il avait livré un show d’exception à la confluence du rock et de la pop, servi par des arrangements léchés et une osmose totale avec ses musiciens. Ah, il y avait sa voix aussi (d’ailleurs au lieu de vous bassiner avec, je vous conseille d’aller écouter Aqualast).
Bref, malgré tout le battage médiatique (mérité je dois dire) qui a entouré l’ex New Government depuis le lancement de son album éponyme en février dernier (même 20 minutes lui a consacré un article, c’est dire), effervescence hype qui a tendance à provoquer des réactions épidermiques chez votre serviteur, assez complètement allergique à la philosophie du buzz, c’est en confiance que je me glisse sous le chapiteau étoilé du Domino, prêt pour des retrouvailles bienvenues avec « une bande de vieux potes » (5ème fois que je vois Rover –et ses excellents musiciens- en concert en l’espace d’un an).J’ai eu beau m’y prendre bien à l’avance, le buzz se venge de mon dédain envers lui en ne me laissant qu’une place au second rang (qui reculera davantage lorsque, dans une magnifique illustration du caractère purement moutonnier de la psychologie d’une foule, les gens sagement assis en attendant le début du show s’agglutineront au plus près de la scène sans aucune raison 10 bonnes minutes avant l’heure dite). Pour ne rien arranger, je commets la grave erreur de me positionner pile dans l’axe de l’estrade, et donc droit sur le caillebotis de plastique qui protège les câbles courant de la scène à la régie. PLUS JAMAIS (le pourquoi du comment plus bas).
Comme à l’accoutumée, le set débute par mon morceau préféré, le lancinant Late Night Love (ou pourquoi il ne faut jamais faire du voilier seul avec sa future-ex), que le groupe maîtrise à merveille : Rover commence seul à la guitare, et la rythmique le rejoint au fil des couplets pour un crescendo émotionnel garanti.
Pourtant, j’ai du mal à me laisser embarquer, un je ne sais trop quoi néfaste m’empêchant de m’immerger totalement dans la musique du dandy armoire à glace. Passent Queen of the Fools et Aqualast (setlist que j’ai trouvé assez surprenante, puisque « sacrifiant » tous les « tubes » dans le premier quart d’heure), et je mets enfin le doigt, ou plutôt la jambe, sur mon mal : décalé sur la gauche par la houle humaine, je me retrouve avec un pied sur le caillebotis et l’autre sur le sol, position des plus inconfortables au bout de quelques minutes. La différence de niveau n’a beau être que de quelques centimètres, impossible de répartir le poids du corps sur les deux jambes en même temps, et du coup, mouvements de balanciers de l’une à l’autre pendant près d’une heure. Éprouvant.Pour ne rien arranger, Rover, d’habitude si communicatif avec le public (option humour pince sans rire avec mention très drôle) se contente d’enquiller chansons après chansons comme s’il était à l’usine, et décide à la moitié du set d’alterner nouveaux morceaux (glop glop) et versions longues de ses anciennes compositions (pas glop). J’ai beau bien aimer Tonight, étiré sur plus de 8 minutes, la lassitude gagne.
Cerise sur le gâteau, Rover enclenche le mode « no more » (une ligne de paroles, un « no more ») dans le dernier quart d’heure, ce qui achève de me soûler. Le mot est fort mais la Maroquinerie était tellement mieux que je ne peux que sortir déçu (et courbaturé) du Domino, avec une question en tête : Rover en a-t-il assez sous le capot pour rouler en extérieur, ou devrait-il se contenter de tourner en salle? Il faudra attendre le Festival des Soirs d’Été de OÜI FM en juillet pour avoir la réponse.https://sausorotime.wordpress.com/tag/rover/
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Festival Soirs d'Eté 09/07/2012
- Le 29/07/2016
- Dans Divers vidéo
L’electronica étant morte et enterrée, il est temps de passer au plat de résistance, du Rover sauce grand veneur.
Plutôt que de vous refaire une description complète de la set liste, copie conforme de celle servie à Solidays (si ça vous intéresse, jetez un oeil sur le report du samedi), je passerai directement à mon impression de spectateur ayant quitté notre vagabond mélancolique sur une déception quelques jours plus tôt. Verdict: c’est beaucoup mieux.
Visiblement plus à l’aise que sous le Domino, Rover livre un set corrigé de tous les défauts relevés précédemment: plus loquace (« Je suis Rover… et je vais boire de l’eau. » – moi je trouve ça très drôle -), plus souriant, plus décontracté et moins accroc au « no more » qu’à Solidays, le géant mèchu et sa fine équipe enchaînent les morceaux avec une intensité et une conviction que je n’avais pas retrouvées à Longchamp.Cerise sur le gâteau, il part même en roue libre sur la fin du dernier morceau, commencé comme un simple Full of Grace et terminé sur toute autre chose, suivi par par tout le peuple du 3ème arrondissement (et surtout par le premier rang, je vous prie de croire qu’on a fait le taf comme il faut). Malheureusement, c’est le moment que choisis Flipotar, le roadie qui ne veut pas finir en retard, pour lui signifier qu’il doit quitter la scène d’un très explicite tapotement du cadran de sa montre effectué au vu et su de tout le public. La grande classe mec.
Bien trop gentleman pour balancer un coup de boule à l’importun (ça, ça serait rock), Rover s’exécute et s’éclipse rapidement, laissant derrière lui un trip mort-né et une très bonne impression. I stand corrected, l’animal s’en sort très bien en plein air, quand il s’en donne la peine.https://sausorotime.wordpress.com/tag/rover/